Résumé
Deux rapports dressent chacun un bilan accablant du troisième plan national santé-environnement, en vigueur entre début 2015 et fin 2019.
Réaction
Combien de temps faudra-t-il avec une politique vraiment active contre les pollutions pour en diminuer sensiblement l’impact sur le PIB?
Phrases Clef
Il est très rare que, sur un sujet aussi important que l’impact de l’environnement sur la santé, une politique publique se situe à un tel niveau de défaillance. »
C’est très grave, non seulement pour la santé publique, mais aussi pour la défiance que cela instaure vis-à-vis des pouvoirs publics, estime-t-il. Les politiques publiques doivent dire ce qu’elles vont faire et faire ce qu’elles ont dit. Sans ce minimum, on détruit la confiance et on finira par nourrir les extrêmes. C’est très inquiétant. »
l’IGAS estime que les effets sanitaires de la dégradation de l’environnement peuvent être estimés à plus de 7,5 % du produit intérieur brut, en ne tenant compte que de la pollution de l’air, de la pollution sonore et de la faible proportion de dégâts chiffrables des perturbateurs endocriniens (pesticides, plastifiants…).
Source
Bibliographie complémentaire
Le troisième plan national https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/PNSE3_v_finale.pdf
le rapport IGAS http://www.igas.gouv.fr/spip.php?article728
Le rapport CGEDD http://cgedd.documentation.developpement-durable.gouv.fr/documents/cgedd/011997-01_rapport.pdf